Dans cette création, la compagnie Nadja explore le processus de la métamorphose.

Dans un climat de transformation permanente, cette pièce traite de l’image, du point de vue, de l’interchangeabilité, de la reconnaissance. L’humeur est burlesque, le mot tranchant.

Ici, codes et langages de la danse, du jeu, de la lumière, du son et du costume se confondent pour créer une pièce où le temps et la mémoire jouent pleinement leurs rôles. Rien n’est figé.

Dans le mouvement d’un contexte sans cesse changeant, les corps deviennent des anagrammes, qui se décomposent et se recomposent sous l’effet des regards qu’ils posent les uns sur les autres, révélant des identités multiples qui se superposent, se croisent, se frottent sans jamais se confondre. Les personnages voyagent jusqu’à l’oubli d’eux-mêmes et se retrouvent parfois esseulés : sans plus de regard porteur «les éblouies» deviennent alors «les oubliées».

L’écriture chorégraphique questionne la portée du regard sur le flux de pensées, d’images, de sensations qui nous traversent et nous transforment. Le mouvement, le son et la lumière interagissent dans ce chaos ordonné, fouillant les limites de leur réversibilité.

Durée: 53 mn

Chorégraphie et interprétation : Lydia Boukhirane

Interprétation : Hélène Marionneau, Florence Bernard ou Isabelle David

Création lumière : Catherine Reverseau

Création sonore : Erwan Quintin

Création costumes : Les Brigandines / Pomme Biache