que le dernier éteigne la lumière
2007 - Reprise en 2014
Le 18 mai 2014 au Château de Blandy-les-Tours, la compagnie Nadja a réinventé sa pièce Que le dernier éteigne la lumière écrite en 2007.
Dans cette création, la compagnie Nadja porte un regard sur notre intégrité comme posture d’existence intime et sociale. A travers des figures de femmes qui traversent un cycle d’existence, peuplé d’histoires et de paysages, en quête d’un espace à construire, d’un lieu où se poser, d’un sens à donner à leur errance.
Que le dernier éteigne la lumière repose, à travers une métaphore poétique, la question de nos existences, de nos résistances et fragilités en tant que personnes, êtres humains, au cœur d’une société traversée de crises multiples et complexes.
De l’espace du déséquilibre à la recherche d’un équilibre, d’un axe, d’une verticalité. Comment tenir debout? Comment continuer ?
A travers la danse, nous cherchons à éprouver des situations, des actes ou états de corps qui révèlent notre résistance et tentons de mettre à nu les mécanismes et efforts que l’on mobilise pour rester debout, en soi, face à l’autre, aux autres, comme être social soumis au regard, à la pression sociale.
La danse exprime une impossibilité d’arrêter d’avancer, dans une traversée du dedans au dehors, de l’individu seul à la rencontre et ce qu’elle libère par le jeu, de perspectives possibles.
Matières et images participent à tisser une métaphore dont le fil est la construction de l’identité associée à celle de la transformation de l’espace.
De pierres et de poussière (en réalité du talc), la scénographie consiste en un paysage en constante mutation, dans l’espace éphémère de la représentation.
Par une succession de dessins, d’écrits à la craie, l’image (création vidéo) intervient pour proposer un autre regard, une autre lecture , tantôt objectivant, tantôt renforçant la fiction qui se
joue sur le plateau.
Le plateau devient alors le lieu pour isoler (ou zoomer sur), mettre à nu une posture fragile ; c’est un retour sur soi, cri ou silence, parole qui se fait entendre dans le silence de la salle, sur une scène, comme huis clos des émotions et exposition d’actes.
Durée : 50mn
Chorégraphie et Interprétation : Lydia Boukhirane (reprise Céline Gayon)
Interprétation : Hélène Marioneau (reprise Nathalie Mauriès) et Céline Gayon
Création vidéo et scénographie: Nadir Bouassria
Création lumière : Christine Tchépiega
Création sonore : Erwan Quintin
Création costumes : Pomme Biache
Que le dernier éteigne le lumière a pu voir le jour grâce au soutien de : Ministère de la culture et de la communication – DRAC Auvergne, Conseil Régional d’Auvergne, Ville de Clermont-Ferrand, Conseil Général du Puy-de-Dôme
Coproduction : Cie DF/Cour des Trois Coquins à Clermont-Fd
Résidences : La Blanchisserie à Ivry-sur-Seine, ville d’Issoire